FAQ

Quelles sont les conditions de vie de vos chèvres ?

Nous avons choisi l’élevage traditionnel. Cela veut dire que nos chèvres sont nourries tous les jours avec de l’herbe verte produite sur nos prairies conduites en agriculture biologique et qu’elles ne sont pas écornées. Nous choisissons également de limiter l’utilisation d’antibiotiques ou d’antiparasitaires et d’hormones pour la reproduction sur notre cheptel. 

Les chèvres ont accès libre à l’extérieur de jour comme de nuit. Chaque chèvre possède au minimum 1,5m2 en extérieur et en intérieur, conformément au cahier des charges que nous respectons.

La lumière à l’intérieur est éteinte entre 22h et 6h. 

En période estivale et particulièrement pendant les épisodes de canicule, les chèvres préfèrent rester à l’ombre de leur bâtiment où elles sont préservées de la chaleur et ont de l’eau à volonté .

Les chèvres sont traites 2 fois par jour, matin et soir. Lorsque les chèvres viennent de mettre bas, leur montée de lait rend leurs mamelles plus importantes que d’habitude, ce qui peut parfois être impressionnant.


Pourquoi les nouveaux nés sont-ils séparés de leurs mères ?

À leur naissance, les chevreaux sont séparés de leurs mères et confiés à des techniciens. Cette séparation permet d’assurer l’hydratation régulière des chevreaux et le repos de la mère. Cette étape est d’autant plus l’importante lors des fortes chaleurs afin de garantir la survie du chevreau et de sa mère.


Une vidéo montre l’une de vos collaboratrices en train de battre les chèvres.
Étiez-vous au courant ?

Ces actes sont d’une violence terrible. Nous n’avions pas connaissance de ces pratiques au sein de notre élevage et nous les condamnons fermement. La personne ne porte pas la tenue de travail réglementaire en vigueur dans l’élevage et d’après l’identification en cours, ne fait plus partie de nos collaborateurs. 


Pourquoi des tas de chevreaux ont été filmés dans votre exploitation ?

Lors des fortes chaleurs de cet été, nous avons connu une mortalité importante au sein de notre cheptel. Malheureusement, et malgré nos précautions, les épisodes de canicule peuvent être fatals, pour les animaux comme pour les hommes. Chaque été, nous embauchons une dizaine de personnes chargée de veiller à l’hydratation des animaux. 

Nous ne pouvons pas traiter sur notre exploitation les corps des animaux, conformément à la législation française. Nous dépendons d’une entreprise d’équarrissage qui est chargée de les récupérer. Les délais peuvent varier, surtout l’été avec la période de vacances et les jours fériés. 


Comment traitez-vous les chèvres fragiles ou malades ?

Nous n’avons pas connu d’épidémie cet été. Notre vétérinaire s’est rendu sur l’exploitation plusieurs fois de juin à août, au moment où ont été tournées les images. 

Si nous rencontrons des épidémies, nous faisons venir des vétérinaires et appliquons le traitement nécessaire et prescrit par celui-ci.

Aussi, par mesure de précaution, nous isolons les animaux malades le temps qu’ils soient soignés. Sur les vidéos de L214, vous pouvez voir une chèvre dans un parc d’isolement, qui a peur du flash de la caméra.


Qui sont les lanceurs d’alerte ?

L’été nous embauchons une dizaine de personnes. À cette occasion, des militants se sont fait embaucher, à notre insu, en tant que saisonniers. Pendant les quelques jours où ils sont restés, des images et des vidéos ont été tournées. Des caméras ont été installées pendant plusieurs semaines en absence totale de notre accord et sans aucun respect du droit à l’image de nos collaborateurs. 

C’est grâce à cette intrusion, pratique habituelle de L214, que ces images ont pu être manipulées par une mise en scène qui ne reflète pas la réalité. 


Est-ce vrai que les barrières sont électrifiées ?

Les barrières ne sont pas électrifiées, seule la barrière mobile de l’aire d’attente est équipée d’une clôture électrique identique à celles utilisé en pâturage, elle n’est pas utilisée systématiquement.


Qu’allez-vous changer dans vos pratiques ?

Nous allons améliorer la sensibilisation du personnel aux bonnes pratiques d’élevage et intensifier la surveillance, en particulier lors de l’utilisation de la barrière mobile de l’aire d’attente. Nous étudierons aussi la possibilité de mettre en place un réseau de caméras de surveillance pour surveiller les animaux et vérifier la bonne utilisation des équipements, dans le respect des conditions légales relatives au respect de la vie privée. 


Allez-vous porter plainte contre la personne qui bat les chèvres ?

Nous condamnons fermement cette pratique et nous ne connaissons pas l’identité de cette personne à ce jour. Une enquête est en cours. Cette option est en cours de validation par nos conseillers juridiques, il nous semble en effet nécessaire d’engager une procédure à l’encontre de cette personne car nous condamnons toute violence faite aux animaux.


Est-ce que la Direction départementale de la protection des populations est venu faire un contrôle ? Quel a été le résultat de ce contrôle ?

La DDPP a effectué un contrôle le jeudi 27 octobre sur l’exploitation, nous aurons les conclusions définitives d’ici quelques jours. Nous communiquerons sur les résultats de l’enquête en accord avec les autorités de l’État. Les contrôles effectués peuvent prendre plusieurs formes. Des inspecteurs se rendent sur l’exploitation pour effectuer des contrôles terrains. Des contrôles documentaires sont également effectués et permettent de suivre, par exemple, le taux de mortalité


Quand est ce que les services vétérinaires sont venus pour la dernières fois ?
Avez-vous déjà eu des amendes ? 

Nous sommes contrôlés régulièrement par les autorités sanitaires. Nous sommes également audités par l’organisme certificateur de l’AOP et par nos clients. Le dernier audit est daté du 12 octobre et n’a pas signalé de manquements majeurs.


Aimez-vous les animaux ?

Je vis au milieu des animaux depuis toujours, j’ai vu naitre la plupart des chèvres qui constituent mon troupeau. Il n’y a rien de plus beau qu’une naissance et de plus douloureux que la mort d’un animal surtout si elle causé par une négligence humaine.